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Quatrième colloque biennal en abandon corporel
Estérel, Sainte-Marguerite, Québec, du 23 au 26 août 2007
Les spiritualités et le spirituel:
les recherches de sens et le sens que l’on est
Les précédents colloques nous ont permis une compréhension de plus en plus approfondie de l’expérience ontologique-là où la connaissance repose sur l’être- et de la place incontournable de la subjectivité. Cette démarche de sentir la subjectivité dans nos corps, nos rapports, dans la rencontre de soi nous a conduits de façon aussi inattendue qu’intournable à la spiritualité, puis à l’espace spirituel.
Aimé Hamann nous a proposé la spiritualité comme thème de ce colloque. Parler de spiritualité dans le cadre d’une démarche de psychothérapie peut paraître étonnant voire incongru. D’où l’importance de clarifier l’objectif du colloque.
Notre recherche en abandon corporel nous a conduits à approfondir notre rapport au spirituel et à mettre en évidence le fait que les spiritualités se sont toujours incarnées dans les institutions. De tout temps, les humains sont en recherche, ils cherchent à être mieux, à être meilleurs : ils cherchent à être. Pour composer avec la subjectivité, cette recherche de sens a dû se faire dans des institutions qu’elles soient politiques, sociales ou religieuses. Les institutions sont universelles, elles portent le désir de la rencontre qui s’est exprimé à travers différentes formes de spiritualité. L’institution permet un consensus, un support mais aussi une contrainte. Elle demeure un cadre qui indique une voie à suivre, porte des interdits et pose des vérités.
Bien qu’elles soient perpétuellement remises en question, les institutions sont ce que les humains ont trouvé de mieux comme lieu de recherche dans un cadre sécuritaire. C,est dans et par les institutions que le corps spécifiquement humain est devenu et que l’histoire s’est élaborée. Pourtant, chacun fait l’expérience des institutions à sa façon, par le prisme de sa subjectivité. Dans la position de l’abandon corporel, tout lieu d’institution reçu comme subjectivité, devient un lieu d’être, un lieu de rencontre plutôt qu’un lieu d’aboutissement.
Et si l’espace spirituel était la réappropriation du corps, de son histoire, de son être, de l’institution elle-même ?
Nous invitons donc chacun à réfléchir et à partager son expérience particulière, son cheminement unique à travers les diverses institutions de sa vie. Le spirituel serait-il cette expérience intime, unique de chacun, qui reçue, nous ouvre à l’universel ?
C’est un rendez-vous le 23 août 2007. Nous souhaitons que cette invitation donne à plusieurs le goût de participer à cette rencontre, d’écrire et d’offrir leur réflexion à la discussion.
Comité organisateur : Francine Chabot, Jacqueline Comeault, Renée Dauphinais, Roch Pelletier, Pierre Poupart
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